Faire de la pâtisserie est une activité très bénéfique sur le plan du bien-être.
Réaliser une recette permet de multiples découvertes et apprentissages pour mieux se
connaître et être en lien avec les autres.
Cela permet de réussir à vaincre certains blocages, développer son audace et sa
créativité.
Ces ateliers ont un effet stimulant sur le plan cognitif avec la nécessité de maintenir une
attention soutenue et de travailler les
fonctions exécutives (planification, organisation des tâches…)
Aboutir à une création de pâtisserie requiert une attention soutenue, un raisonnement par étapes, et permet
de ressentir une grande satisfaction personnelle avec souvent une grande fierté et une envie
de partage.
Les enfants focalisent leur attention sur les odeurs et les saveurs. Ils sont présents à ce qu’ils font et ne
passent pas leur temps à ressasser des pensées négatives. Ils font quelque chose de
productif.
La pâtisserie est un excellent moyen pour profiter du moment présent en oubliant les stigmates de la maladie
Le toucher suscité par le contact des différents ingrédients (comme le toucher de la farine…)
L’odorat réveillé par les aômes des produits et des senteurs de la cuisson
La vue qui se porte sur la couleur, la forme des ingrédients utilisés
Le goût, bien sûr…
Les enfants choisissent et lisent la recette.
On mesure les quantités d’ingrédients nécessaires à la réalisation du gâteau.
Les pâtissiers « en herbe » s’habillent (toque, tabliers…). Ils prennent les ustensiles dont ils ont besoin et ils exécutent la recette avec moi.
Nous finissons le nettoyage et le rangement.
Tout le monde se met à table et nous partageons ce moment de convivialité.
La transversalité entre la psychologie et la pâtisserie représente une médiation intéressante au même titre que l’EMDR et la Sophrologie.
Tout au long de ma pratique de psychologue clinicienne/ psychothérapeute spécialisée dans la clinique des enfants et adolescents, j’ai été amenée à côtoyer des enfants atteints du cancer via AFHORA, une association dont le but est de soutenir et d’accompagner ces jeunes souffrant de cette pathologie. En accord avec cette association et leur médecin référent, j’accueille chez moi ou en institution ces jeunes patients pour les initier à la pâtisserie dans le cadre d’ateliers.
J’ai été formée en 2019/2020 au Centre de formation : « L’Atelier de Stéphane ».
La pâtisserie représente un support thérapeutique remarquable. En donnant aux enfants l’occasion de créer quelque chose, cela leur permet de revaloriser leur image et leur estime d’eux-mêmes tout en dépassant le traumatisme de la maladie.